Quoique solitaire, ses convictions se porteront aussi sur la politique de son temps.
Il s'exprime ouvertement pendant la période tourmentée de la révolution française.
Devant l'incendie de la prison de Newgate, lors d'émeutes en 1780, il applaudit. ILfut salua non sans ferveur la prise de la Bastille.
Il se promène dans les rues de Londres coiffé d'un bonnet phrygien. Il sera hostile à la Terreur de 93.
Blake écrira quelques années plus tard ce Proverbe de l'Enfer :
« C'est avec les pierres de la Loi qu'on a bâti les prisons et avec les briques de la religion, les bordels. »
La conquète de la liberté est une lutte permanente et un travail sur soi.
La guerre de 1793 des Anglais contre la France et l’introduction de lois civiles rigoureuses d’obéissance ordonnées par les autorités (l’Eglise et l’Etat) sont pour Blake autant de preuves de la répression des peuples. La Révolution américaine de 1775 suivie par la déclaration de l’Indépendance en 1783 est pour lui une victoire exemplaire
d’une nouvelle jeunesse audacieuse contre les forces de l’Autocratie.
Il dénonce les abus du régime monarchique, le joug du système aristocratiques, l'esclavagisme; partisan d’une libération
des mœurs préfigurant l’amour libre et ardent défenseur de l’égalité des sexes.
Sa créativté est l’instrument de sa rébellion. Cela donne une oeuvre hermétique pleine de sous-entendus et de contresens où il est difficile de s’y retrouver.
Il veut éviter la censure en gravant et imprimant ses livres.
Dés 1788 Blake côtoie écrivains, philosophes et artistes pro-Jacobins, notamment lors des réunions hebdomadaires du "Cercle Johnson"
Blake était conscient des risques qu'il prennait dans ses position séditieuses et ses relations
(Thomas Paine, Marie Wollstonecraft, William Godwin, Joseph Johnson etc.).
En 1791 Joseph Johnson imprime le premier de 7 livres prévus "la Révolution Française". I
l ne sera pas publié et les 6 autres livres ne seront jamais imprimé. Les a-t-il écrit ?
L'éditeur et lui-même ont-il chosi de ne pas se mettre en danger en publiant ces livres ?
Dans le même temps, Johnson suspendra, après impression, la publication du premier volume des "droits de l'homme" de Thomas Paine.
Un édit royal sur les publications séditieuses les a sans doute influencé.
On retrouve ses "amis" et lui même, symboliquement dans le manuscrit "Island in the moon" (la chanson "O, I say you Joe" en est tirée):
Il publie dans les années 1790 deux recueils prophétiques, Amérique et Europe.
L’histoire contemporaine se dissimule derrrière le mythe, mais la révolte et le ton irrévérencieux sont là.
L’Europe soutenue par l’Afrique et l’Amérique.
1796. Cette image allégorique est dans la tradition « des quatre continents », dans lesquels les continents sont dépeints en tant que personnages féminins.
Blake, l'abolitionniste, a inclus des bracelets d'or sur les bras de l'Afrique et de l'Amérique qui symbolisent leur asservissement à l'Europe au centre.
Cependant, le fait que l'Europe est physiquement soutenue par ses compagnes symbolise la possibilité d'un rapport plus équitable.
Sa philosophie du christianisme a été considéré comme blasphématoire, mais il n'a jamais été accusé de ce qui était un crime à l’époque.
Sa propre mythologie, le style allégorique conservant la symbolique biblique, les références obscures sont moyens d'exprimer ce qu'il serait dangereux de dire ouvertement.
A plusieurs reprise dans ses notes privées, Blake fera part d'une peur "nerveuse" qui, sous un règne de plus en plus policier, était parfaitement justifié. "- Je déclare que je ne vivrai pas 5 ans, Et si je vis un an ce sera un Prodige? (juin 1793)"
Dans la célèbre gravure “Urizen, the ancient of day” choisie en couverture, son oeuvre préférée, contrairement à ce qu’affirment beaucoup, ce n’est pas une représentation partisane de Dieu au sens générique du terme,
ni le “grand géomètre” maçonnique, mais comme le tableau de Newton, tenant lui aussi un compas, une critique de la rationalité.
Dans la mythologie de Blake, Urizen (un des 4 Zoas) représente la raison, vue comme oppressive et nuisible à l’imagination.
Il est le Jehova de l’Ancien Testament, Dieu de vengeance qui conduit l’homme à la soumission.
Newton
La statue de Newton d'après Blake devant la Bibliothèque de Londres.
Une facécie de Blake : Peu de gens se doutent que cette statue est une mise en boîte !!
Les analyses parviennent, lorsqu’elles ne se contredisent pas, à ne donner qu’une idée imprécise de son génie.
Il peut être nécessaire de l’aborder par la sensibilité artistique, plus que par la cogitation ou le raisonnement..
Les amis de Blake:
James Basire
(1730–1802), also known as James Basire Sr.,
was an English engraver. He is the most significant of a family of engravers,
and noted for his apprenticing of the young William Blake.
Libraire influent du 18ème siècle à Londres. Ses publications abordent une grande variété de genres et d'un large éventail d'opinions sur des questions importantes. Johnson est surtout connu pour la publication des œuvres de penseurs radicaux tels que Mary Wollstonecraft, William Godwin, et Joel Barlow, ainsi que des dissidents religieux, tels que Joseph Priestley, Anna Laetitia Barbauld, et Gilbert Wakefield. Tout au long de sa carrière, Johnson a contribué à façonner la pensée de son époque non seulement par ses publications, mais aussi par son soutien aux écrivains et penseurs novateurs. Il favorise la discussion ouverte à son fameux dîner hebdomadaires, qui devint connu sous le nom "Cercle Johnson".
Dans les années 1790 Johnson s'est aligné avec les partisans de la révolution française, et publié un nombre croissant de pamphlets politiques en plus d'une importante revue, l'examen analytique, qui a offert les réformateurs britanniques une voix dans la sphère publique. En 1799, il a été inculpé de diffamation séditieuse pour avoir publié un pamphlet rédigé par le ministre unitariste Gilbert Wakefield. Après avoir passé six mois en prison, mais dans des conditions relativement confortables, Johnson a publié moins ouvrages politiques. Dans la dernière décennie de sa carrière, Johnson n'a pas cherché de nombreux nouveaux auteurs, mais il est resté avec succès par la publication des œuvres complètes d'auteurs classiques tels que William Shakespeare.
né le 29 janvier 1737 à Thetford en Grande-Bretagne et mort le 8 juin 1809 à New York, est un intellectuel, pamphlétaire, révolutionnaire devenu américain après avoir émigré à l’âge de 37 ans. Il est connu pour son engagement durant la Révolution américaine en faveur de l'indépendance des treize colonies britanniques en Amérique du Nord. Il a exposé ses positions dans un célèbre pamphlet intitulé Le Sens commun, publié quelques mois avant la signature de la Déclaration d’indépendance américaine en 1776.
(Blake l'aida à s’évader en France),
Lorsque, en 1790, Burke publia ses Réflexions sur la Révolution française, Payne voulut réfuter les injustes diatribes de l’homme d’Etat anglais et publia les Droits de l’homme (1791), chaleureux plaidoyer, dans lequel il montra sur son adversaire une grande supériorité de dialectique. Ce pamphlet, qui eut un succès prodigieux, fut traduit aussitôt en français. Payne envoya alors des articles au Républicain, journal que publiait Condorcet, et ajouta en 1792 à ses Droits de l’homme une seconde partie, plus hardie encore que la première, et dans laquelle il attaquait le système monarchique avec la plus grande vigueur. Cette deuxième partie, que Lanthenas mit en français, eut autant de succès que la première et fit traduire son auteur devant le banc du roi, sous l’inculpation d’excitation à la révolte. Pendant l’instruction du procès, l’Assemblée législative proclamait Payne citoyen français et, peu après, une députation des électeurs du Pas-de-Calais allait annoncer à l’auteur des Droits de l’homme qu’il venait d’être élu membre de la Convention dans ce département, ainsi qu’à Abbeville, à Beauvais et à Versailles. Payne gagnait Paris, lorsque, malgré la belle plaidoirie d’Erskine, il fut condamné dans sa patrie au bannissement et brûlé dans les rues en effigie (1792). Accueilli avec le plus grand enthousiasme à son arrivée en France, il alla siéger parmi les montagnards, fit partie du comité de constitution et écrivit contre la royauté de nombreux articles dans les journaux ; mais, sachant fort mal le français, il ne put pas aborder la tribune.
Paine et Condorcet croyaient que le républicanisme combinée avec les pensions universelles, des subventions pour soutenir l'éducation et d'autres programmes sociaux pourrait atténuer la pauvreté.Paine et Condorcet croyaient que la vision de Smith d'une société dynamique commerciale a jeté les bases pour la création de la sécurité économique et une société plus égalitaire.
La grande popularité dont il jouissait ne tarda pas à diminuer sensiblement. Ami de Condorcet, comme lui partisan des plus larges réformes, mais ennemi des moyens violents, il ne vota pas la mort de Louis XVI, bien qu’il le reconnût coupable, et bientôt l’opposition qu’il fit à l’établissement du gouvernement révolutionnaire provoqua son arrestation. Le décret qui le naturalisait ayant été révoqué, on raya Payne des listes de la Convention et on l’enferma à la prison du Luxembourg. Pendant sa captivité, il écrivit le livre intitulé l’Age de la raison, dans lequel il se prononçait contre toutes les religions révélées, et qui souleva contre lui la haine de tous les théologiens. Cet ouvrage fut traduit en français en 1793 et 1796 (in-8°). Après le 9 thermidor, l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris intervint en sa faveur. Ayant recouvré la liberté en novembre 1794, il reprit son siège à la Convention et rentra dans la vie privée lorsque expira le mandat de cette assemblée.
Ses écrits, parmi lesquels figurent Rights of Man (1791), ont également exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonné en décembre 1793.
Il continua alors à habiter Paris et y publia divers écrits, entre autres : Dissertation sur les premiers principes de gouvernement (1795, in-8°) ; Lettre au peuple français et à ses armées (1795, in-8°) ; Thomas Payne à la Législative et au Directoire ou la Justice agraire opposée aux lois et aux privilèges agraires (1797, in-8°). Dans ce dernier ouvrage, Payne soutient que la terre appartient à tous et que c’est par une pure tolérance de la société que les propriétaires possèdent. La seule chose, selon lui, qui puisse leur appartenir, c’est la valeur qu’ils ont donnée aux terres par leur travail et les améliorations qu’ils y ont faites. En 1802, mécontent de voir la France s’abandonner à la direction d’un ambitieux soldat et perdre la liberté qu’elle avait si chèrement conquise, Payne retourna aux Etats-Unis et ce fut sur cette libre terre qu’il voulut terminer ses jours. Là, il retrouva son ami Jefferson ; mais une lettre qu’il avait écrite, en 1797, contre l’administration de Washington, lui avait fait perdre la grande popularité dont il avait joui jusque-là aux Etats-Unis. Il passa ses dernières années dans la retraite, en butte aux obsessions fatigantes de ministres de diverses sectes, qui tentèrent inutilement de lui faire abjurer ses idées de libre penseur.
Au cours de sa brève carrière, elle écrit des romans, des traités, un récit de voyage, une histoire de la Révolution française et un livre pour enfants. Elle est surtout connue pour son pamphlet contre la société patriarcale de son temps, Défense des droits de la femme. Elle y avance l'idée que si les femmes paraissent inférieures aux hommes, c'est là une injustice non pas liée à la nature mais résultant du manque d'éducation appropriée auquel elles se trouvent soumises. Pour elle, hommes et femmes sans distinction méritent d'être traités en êtres rationnels, ce qui implique que l'ordre social soit fondé sur la raison. Pour le grand public et, plus particulièrement, pour les féministes, la vie de Mary Wollstonecraft attire plus l'attention que son œuvre. En effet, ses relations sentimentales, souvent tumultueuses, n'ont que rarement été conformes aux conventions. Après deux aventures malheureuses, l'une avec Henry Fuseli et l'autre avec Gilbert Imlay (dont elle eut une fille, Fanny Imlay), elle épouse le philosophe William Godwin, l'un des pères du mouvement anarchiste.
Elle meurt à l'âge de trente-huit ans, dix jours après la naissance de sa deuxième fille, laissant plusieurs manuscrits inachevés. Sa seconde fille, Mary Wollstonecraft Godwin, deviendra plus tard célèbre sous le nom de Mary Shelley pour avoir, entre autres, écrit Frankenstein.
Après la mort de son épouse, William Godwin publie Memoirs of the Author of A Vindication of the Rights of Woman (« Souvenirs de l'auteur de la Défense des droits de la femme »). Ce livre révèle au public le style de vie peu orthodoxe de son épouse et, du même coup et sans malice, met à bas la réputation de l'auteur pour près d'un siècle. Toutefois, avec l'émergence du mouvement féministe au tournant du XXe siècle, la promotion de l'égalité des femmes et les critiques de la féminité conventionnelle, Mary Wollstonecraft prend de plus en plus d'importance. Aujourd'hui, elle apparaît comme l'une des fondatrices de la philosophie féministe, et sa vie, tout comme son œuvre, sont désormais reconnues par les féministes avec la considération que mérite leur influence.
William Godwin:
(1756-1836)
En 1760 Godwin entre à l'école du village, où il lit l'Ancien et le Nouveau Testament sous la conduite de son enseignante Mrs Gedge.
En 1777, durant ses vacances d'été, il prêche avec succès à Yarmouth et Lowestoft. Diplômé au printemps 1778, il devient ministre (du culte) à Ware, dans le Hertfordshire en juin.
Engagé comme précepteur de Willis Webb pour un an, Godwin entre en juillet 1785 dans la rédaction du Political Herald and Review, nouveau journal whig dont il devient rédacteur en chef en août (jusqu'à sa disparition, en 1787). À la même époque, il entre en correspondance avec Joseph Priestley, théologien et scientifique dissident.
En février 1790, il assiste à un banquet organisé par des figures non-conformistes et leurs alliés parlementaires dans le cadre d'une campagne en faveur de l'abrogation des "Test Acts", qui ferment toutes les fonctions publiques, donc également politiques, aux Dissidents.
Lors des célébrations de la prise de la Bastille, le 14 juillet, il est accueilli chaleureusement par les partisans de la Révolution française, emmenés par Richard Price et parmi lesquels figures les chefs whigs Sheridan et Stanhope.
Deux romans (Enquête sur la justice politique et son influence sur la vertu et le bonheur en général), parrus en 93 s’inspirent de la philosophie des Lumières et de l’esprit de la Révolution française, l’auteur veut réformer la société d’après les données de la raison ; il détaille les abus des institutions les plus consacrées, même du mariage. Un même sentiment d’indignation contre les vices de la société transparaît dans le roman Caleb Williams (1794).
En 1797, il épouse Mary Wollstonecraft dont les idées s’accordent avec les siennes. Lorsqu’elle meurt en couches, lui laissant une fille, Mary, qui devait être la femme du poète Shelley, Godwin écrit la vie de celle qu’il venait de perdre.
Dès lors, toute la vie de Godwin est consacrée au travail littéraire.
Théologien, pasteur dissident, philosophe naturel, pédagogue et théoricien de la politique britannique qui publia plus de cent cinquante ouvrages. Connu pour ses travaux de chimiste et de physicien, la réputation scientifique de Priestley résulte de sa « découverte » de l'eau gazeuse, l'oxygène qu'il baptise « l'air déphlogistiqué » qu'il a isolé dans son état gazeux, de ses traités sur l'électricité et de ses études sur les différents « airs » (gaz),. bien que Carl Wilhelm Scheele et Antoine Lavoisier en aient également revendiqué la paternité.
Cependant, sa détermination à défendre la théorie phlogistique et son rejet des concepts qui vont conduire à la révolution chimique l'ont isolé au sein de la communauté des savants.
Les recherches scientifiques de Priestley sont intimement liées à sa réflexion théologique et, de manière constante, il s'efforce de proposer une synthèse entre le rationalisme des Lumières et le théisme chrétien. Fervent partisan d'un libre échange d'idées, il plaide en faveur de la tolérance religieuse et de l'égalité des droits pour les dissidents religieux, ce qui le conduit à apporter son soutien à la fondation de l'Unitarisme en Angleterre. La nature controversée de ses publications, tout autant que son net soutien à la Révolution française lui valent d'éveiller la méfiance du public et du gouvernement. Il est finalement contraint de se réfugier aux États-Unis après l'incendie de sa maison et de son église, par des émeutiers,
Les œuvres de Priestley ont toujours présenté cette vision millénariste, que le déclenchement de la Révolution française n'a fait que renforcer. À un jeune ami, il écrit que, bien qu'il ne sera pas lui-même témoin de ce retour [du Christ], lui « vivra probablement assez longtemps pour le voir […] Cela ne prendra pas, à mon avis, plus de vingt ans. »
La vie devient de plus en plus difficile : Priestley, en compagnie de Thomas Paine, est brûlé en effigie ; de perfides caricatures politiques n'ont de cesse de l'accabler, des lettres lui sont envoyées de partout, le comparant au diable
Tous les ans, il se rend à Londres pour s'entretenir avec son éditeur et ami proche Joseph Johnson et pour participer aux réunions de la Royal Society.1791.
Schweppes ?
Priestley est pressenti pour le poste d'astronome de la Seconde expédition de James Cook dans la mer du Sud, mais, en définitive, William Wales lui est préféré. Il joue cependant un petit rôle dans les préparatifs, car il est sollicité pour former l'équipage à la fabrication de l'eau gazeuse, qu'il pense, à tort, être un remède contre le scorbut. Il publie ensuite un pamphlet intitulé Directions for Impregnating Water with Fixed Air (1772), qui n'est autre que la méthode permettant de gazéifier l'eau. Si Priestley n'exploite pas le potentiel commercial de son invention, d'autres, comme Johann Jacob Schweppe (1740-1821), avec son célèbre Schweppes, vont faire fortune avec ce procédé.
Les années hors Londres..
En 1800, William Blake a déménagé à Felpham à West Sussex , où il a été invité avec Catherine par William Hayley pour décorer sa bibliothèque avec dix-huit têtes de poètes.Hayley également employée Blake à faire des gravures pour une vie de Cowper .Pendant son séjour à Felpham commencé à travailler sur ses poèmes épiques, Milton et de Jérusalem .Dans ces poèmes Blake donne un mélange complexe de prophétie, la critique sociale et la légende biblique.
William_Shakespeare William_Cowper
Thomas_Otway John_Milton
Klopostock Dante_Alligery
Homer John_Dryden
Blake's cottage to day
En 1803, , après une violente confrontation avec John Scholfield un soldat (qui pissait dans son jardin) il fut accusé de haute trahison sans faire de prison. Il décide de revenir à Londres.
Blake est respecté pour sa culture et son aptitude à lire beaucoup.
Pendant la période de 3 ans qu'il passe à Felpham, Blake aprendra l'hébreux et le Grec (il lira la bible en grec)
"Ton amitié m'a souvent fait souffrir; sois mon ennemi, au nom de l'amitié."
Poème à William Hayley
de William Blake
L’importance du mécénat dans la vie de Blake est majeure :
- William Hayley qui lui commanda une série de 18 portraits de poètes et penseurs majeurs de l’histoire universelle (parmi lesquels, exposés, Dante, Milton ou Voltaire) ;
- Joseph Thomas d’Epsom, qui entre autres lui confia des illustrations pour le Paradis perdu de Milton ;
- Thomas Butts qui commanda à Blake des suites d’illustrations pour la Bible ou la Divine Comédie de Dante.
William Blake ne fut pas reconnu comme un grand artiste de son vivant. Sans ces commandes, peut-être le graveur n’aurait-il pu subsister ni livrer ses chefs-d’œuvre.
Thomas Butts,
Thomas Butts était le principal mécène de William Blake
lors de la période la plus pauvre de sa vie.
Il est difficile de concevoir comment Blake aurait pu continuer
son travail d'imagination sans le soutien financier
des commandes et achats de Butts..
To Thomas Butts
By William Blake (1757–1827)
To my friend Butts I write
My first vision of light,
On the yellow sands sitting.
The sun was emitting
His glorious beams
From Heaven’s high streams.
Over sea, over land,
My eyes did expand
Into regions of air,
Away from all care;
Into regions of fire,
Remote from desire;
The light of the morning
Heaven’s mountains adorning:
In particles bright,
The jewels of light
Distinct shone and clear.................
John Linnell
(June 16, 1792 – January 20, 1882)
An admirer and later-life friend of William Blake’s who commissioned him to proved accompanying illustrations to the Book of Job and Dante’s Divine Comedy.
Blake died in 1827 before either works could be completed.
John Linnell by Turner
Entre autre, Blake lisait avidement les traductions anglaises des œuvres de la philosophie hindoue faîtes par Sir William Jones et sir Charles Wilkins.
On retrouve dans ses écrits, les thèmes spirituels de la non-dualité et de l’illusion du phénoménal.
Sa spiritualité et sa métaphysique sont engagées. Il est même réputé pour ses colères.
« L’ancien et le nouveau testament sont le grand code de l’art » W. B.
(from Milton the third temptation)
Les visions de Blake allèrent plus loin, dans le sens où il ne s’est pas contenté de développer l’univers des révélations bibliques,
mais a cherché à le transcender par la fusion avec ses propres interprétations du druidisme et du paganisme.
a été un membre des "Anciens de Shoreham", un groupe de partisans de William Blake.
Les Anciens ont été un groupe d'artistes anglais qui réunis par leur attraction à l'archaïsme dans l'art et l'admiration pour le travail de William Blake. Les principaux membres des Anciens étaient Samuel Palmer, George Richmond, Edward Calvert. Ils se sont rencontrés dans l'appartement de Blake, surnommé la "Maison de l'interprète» et à la maison de Samuel Palmer dans le village de Shoreham Kent.
écrit de William Blake :
«ses connaissances mentale étaient incroyables ».
Ce même Tatham détruira à la mort de Blake une grande partie d’oeuvres qu’il jugera hérétiques et obscènes !! Tatham était devenu un Irvingien(disciple de Edward Irving), un des mouvements fondamentalistes du 19ème siècle. Il s'est fermement opposé à tout travail qui «sentait le blasphème." l'imagerie sexuelle dans une série de dessins de Blake a également été éliminé par John Linnell.
Tatham à la fois sculpteur et peintre, expose à la Royal Academy entre 1825 et 1854. Ses œuvres se caractérisent par leur imitation du style Renaissance, à la manière des Anciens, Son travail est devenu plus tard plus classique.
Dès 1780 dans une contribution de au Morning Chronicle Cumberland à loué la première exposition de Blake à l'Académie, l'aquarelle La mort du comte Goodwin. Cumberland cherchent souvent à trouver à ses clients pour Blake, comme en 1798 quand il a essayé de persuader Tooke d'utiliser le graveur pour une nouvelle édition du livre de détournements de Tooke Cumberland et Blake ont un intérêt commun avec la gravure. En 1784, ils ont tous deux expérimenté de nouvelles méthodes d'impression des textes gravés. Cumberland imprime un compte rendu de son «nouveau mode de l'impression», Lors de l'impression ses propres œuvres Cumberland aurait appris à travailler sur les conseils de Blake sur cuivre et lithographie .
George Cumberland
(1754-1848)
collectionneur d'art, écrivain et poète. Il était un ami de longue date et partisan de W. Blake,
et comme lui était un graveur expérimental.
La dernière gravure de Blake
a été cette carte de visite pour Cumberland. Blake l'a fait en entourant le nom de Cumberland avec des chiffres destinés à représenter les saisons , y compris les enfants cerceau roulant et battant des cerfs-volants .
Blake est décédé juste après, sa femme Catherine, a dû les remettre personnellement à George Cumberland.
Blake est hostile aux religions, mais il n’en est pas moins croyant pour cela. La symbolique judéo-chrétienne est omniprésente dans son Œuvre.
Illustrateur, peintre et dessinateur. Il fut l'un des artistes les plus populaires, prolifique de son époque. Dès 1777 il est étudiant à la royale Académie. Académicien en 1794 et nommé bibliothécaire en 1812. Très apprécié par ses contemporains comme Thomas Lawrence et Walter Scott. Depuis le début de sa carrière, l'illustration du livre a été son principal domaine d'activité. Avec ses amis William Blake et John Flaxman, Stothard développe un style austère et linéaire.
Ses huiles sont généralement de petite taille et sans manipulation, souvent avec des couleurs riches et lumineux. Sa peinture la plus connue est "Les Pèlerins de Canterbury", qui annonce le style préraphaélite.
De 1787 à 1794, il vit à Rome, où il est très actif dans le milieu néoclassique et s’intéresse également à l’expérience puriste.
De retour à Londres, il est élu membre de la Royal Academy (10 février 1800) où il rencontra William Blake et Romney. Il Y sera ensuite nommé professeur de sculpture, et reçoit d’importantes commandes, notamment dans le domaine de la sculpture funéraire (monument de lord Mansfield, Londres, abbaye de Westminster).
Il y a dans son œuvre un désir de table rase, de retour à un style dépouillé, anti-réaliste réalisé avec un simple contour, avec une technique plane et linéaire.
Il est devenu célèbre pour ses illustrations de la mythologie grecque.
Dans une lettre à John Flaxman, en date du 21 Septembre, 1800, Blake écrit:
« Je suis plus célèbre dans le ciel pour mes œuvres que je ne le conçois. Dans mon cerveau sont des études et des chambres remplies de livres et des photos d’anciennes choses que j'ai écrites et peintes dans les temps d’éternité avant ma vie mortelle;
Et ces œuvres font le bonheur et les ètudes des Archanges. »
En 1791, âgé de 18 ans, il obtient, venant de Christ's Hospital, une place gratuite à Jesus College, à l'université de Cambridge. Il y fait la connaissance de mouvements politiques et religieux radicaux, et commence à abuser de l'alcool et du laudanum pour calmer ses troubles psychiques. C'est la grande époque de la Révolution française, et il est conquis par la mystique révolutionnaire. Il n'est pas le seul, et les événements que connaît alors la France enflamment les cœurs de beaucoup de ces étudiants. Dans le courant de 1794, il fait connaissance avec le poète Robert Southey, et sent s'éveiller en lui la vocation de poète. Les deux jeunes gens deviennent amis, et, en septembre 1794, décident d'écrire en collaboration un drame historique intitulé la Chute de Robespierre, qui restera inachevé. En 1795, il ouvre un cours public sur l'histoire de la Révolution française, dont il est toujours enthousiaste ; il a même un instant l'idée d'aller, avec Southey et un autre poète nommé Robert Lowell, établir chez les Illinois, en Amérique, une république égalitaire utopique, qu'il appelle pantisocratie ; ce projet avorte rapidement.
En 1796 il rencontre William Wordsworth, avec qui il se lie d'une amitié telle que, lorsqu'il s'installe à Nether Stowey, dans le comté de Somerset, Wordsworth et sa sœur Dorothy viennent habiter près de lui, à Axfolden. La compagnie de Wordsworth, les promenades quotidiennes et les longues conversations de deux amis sont pour Coleridge un stimulant précieux, et c'est sans doute la période la plus féconde de sa vie. En 1798, ils publient un recueil commun, Lyrical Ballads (Ballades lyriques), manifeste de la poésie romantique, qui contient la première version du célèbre poème Rime of the Ancient mariner (La Complainte du vieux marin). Vers cette époque, il se met à l'opium, toujours pour calmer la douleur de ses maladies et de ses troubles psychiques. C'est après un rêve dû à l'opium qu'il écrit le poème Kubla Khan.
il s'intéresse à la pensée de Kant, de Schlegel, de Lessing et de Schelling. A la fin de sa vie ses opinions ont changé de façon surprenante ; en politique, de jacobin, il est devenu royaliste ; en religion, de rationaliste, il est devenu un fervent croyant du mystère de la Trinité. Aussi, il combat avec violence la Révolution française qu'il avait d'abord exaltée. En 1816, alors que sa dépendance à l'opium a encore augmenté, il devient pensionnaire du médecin James Gillman, à Highgate dans la banlieue nord de Londres. Il y meurt en 1834.
Joseph Mallord William Turner
est un peintre, aquarelliste et graveur britannique (1775-1851)
Initialement de la veine romantique anglaise, son œuvre est marquée par une recherche novatrice audacieuse qui fait considérer celui que l'on surnomme le « peintre de la lumière » comme un précurseur de l'impressionnisme, avec son contemporain John Constable. D'un style alors plutôt rigoureux, il expose sa première huile, Pêcheurs en mer, en 1796, année à partir de laquelle il exposera chaque année à la Royal Academy, jusqu'à la fin de sa vie, à de très rare exceptions près. Renommé pour ses huiles, Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagnera le surnom de « peintre de la lumière ». Ses tableaux, paysages et marines d'Angleterre, lui vaudront rapidement une grande réputation si bien qu'il devient membre titulaire de la Royal Academy à l'âge de 27 ans. Turner voyagera beaucoup tout au long de sa carrière, d'abord en Angleterre et en Écosse, puis, après la paix d'Amiens en 1802, en France, en Suisse, aux Pays-Bas et en Italie, particulièrement à Venise, ville où il séjournera à trois reprises (en 1819, 1829 et 1840) qui lui sera une importante source d'inspiration. En Angleterre, Turner est souvent l'hôte de Lord Lamont à Petworth House dans le Sussex, ce qui donnera naissance à une célèbre série de peintures. Avec l'âge, Turner devient de plus en plus excentrique et taciturne. Il a peu d'amis et de proches, à l'exception de son père qui habitera avec lui jusqu'à sa mort en 1829, travaillant pour son fils comme assistant. La mort de son père affectera beaucoup Turner qui sera dès lors sujet à des accès de dépression.
Turner ne se mariera pas, mais aura deux filles avec Sarah Danby, puis aura pour compagne la veuve Sophia Caroline Booth à partir de 1833, avec laquelle il vivra comme mari et femme.
En 1846, il se retire de la vie publique,
vivant sous le pseudonyme de Mr Booth.
Il expose une dernière fois à la Royal Academy en 1850 et, le
19 décembre 1851, Turner meurt
au domicile de sa compagne à Chelsea.
À sa demande, il est enterré à la
Cathédrale
Saint-Paul de Londres où il repose aux
côtés du peintre Joshua Reynolds.
Turner dans son atelier
Pour le plaisir.......
Dessins de Blake lors des soirées au Cercle Johnson:
les peintres WilliamTurner
et Henry Fuseli
l’architecte John Soane
et le sculpteur John Faxman
Parmi les sources d’inspiration de William Blake figurent notamment Le Paradis perdu et Le Paradis retrouvé de John Milton,
William Blake, The Temptation and Fall of Eve, 1808
(illustration of Milton's Paradise Lost)
John Milton,
poète et pamphlétaire anglais, célèbre pour être, en particulier, l'auteur de plusieurs poèmes épiques, Paradise Lost. Paradise Regained et Samson Agonistes, et aussi de sonnets.
Le Mariage du Ciel et de l'Enfer (The Marriage of Heaven and Hell) est un recueil de poésie en prose écrit par William Blake, (1757-1827)[1] entre 1790 et 1793. Cet ouvrage paraît en 1793, il est surtout célèbre grâce aux proverbes (ou aphorismes) de l'Enfer qu'il contient.
Cette œuvre sarcastique entre en résonance avec La Sagesse des anges d'Emmanuel Swedenborg (1688-1772). La référence à Swedenborg se retrouve jusque dans le titre d'une œuvre de ce poète : Du Ciel et de l'Enfer. Emanuel Svedberg
( ou Swedberg) devenu officiellement après son anoblissement Emanuel Swedenborg (né le 29 janvier 16882 à Stockholm - mort le 29 mars 1772 à Londres) scientifique, théologien et philosophe suédois
Les visions de Blake allèrent plus loin, dans le sens où il ne s’est pas contenté de développer l’univers des révélations bibliques,
mais a cherché à le transcender par la fusion avec ses propres interprétations du druidisme et du paganisme.