Quelques recherches.
Ce ne sont que des information,
sans aucun parti pris.
מרנא תא
Le sens du terme MARANATHA
Propos de Lina-Miryam Dubois, de foi juive.
Le terme Maranatha, bien qu'araméen d'origine, n'est nullement employé dans la tradition juive.
Après plusieurs recherches, je n'ai absolument rien trouvé, ni dans la liturgie juive, ni dans les prières, ni dans la littérature juive. Même notre rabbin n'avait jamais entendu cette expression ! Ce terme semble donc utilisé exclusivement en contexte chrétien.
Je reproduis ce que j'ai trouvé dans le Grand Dictionnaire de la Bible, Éditions Excelsis, France, 2004, p. 995-996, à l'article MARANATHA :
Expression araméenne utilisée sans explication en 1 Co 16,22. Dans la Didachè (10,6), elle figure dans la liturgie eucharistique. L'expression doit probablement être lue MARANA THA « notre Seigneur, viens! » L'anticipation et l'attente qu'exprime cette ancienne prière chrétienne semble être également présente en 1 Co 11,26 et en Apocalypse 22,20. La présence de cette expression en 1 Co 16,22 s'explique par l'idée de jugement, implici e au verset 21, qui est étroitement associée à l'idée de la seconde venue du Christ (le manuscrit grec de la Vieille Latine et la ve sion éthiopienne traduisent MARANATHA par « à la venue du Seigneur »).
Dans les manuscrits grecs accentués et ponctués, l'expression est souvent écrite MARAN ATHA « le Seigneur vient ». Mais étant donné le contexte où il est question de jugement et de la cène, cette lecture semble moins p obable, sauf si elle est une référence à la manifestation du Seigneur par la cène.
Dans le Dictionnaire encyclopédique de la Bible Iris Diffusion, Montréal, 1987, p. 787, à l'article MARANATHA, on ajoute les informations suivantes :
(...) Si Paul, écrivant à des chrétiens de langue grecque, n'hésite pas à citer ces mots araméens, c'est qu'ils é aient évidemment connus de ses des inataires Ce qui oriente immédiatement vers un usage liturgique né dans le christianisme palestinien. On connaît deux autres mots qui autorisen une conclusion semblable : « amen » et « abba ». (...)
Évangile attribué à Thomas
On a découvert en 1945 dans une jarre de plus d'un mètre de haut, cachée dans un cimetière païen de Nag Hammadi (Égypte) ou dans une grotte. Aux côtés du codex sur lequel figurait cet évangile, se trouvaient onze autres codex en papyrus datant du ive siècle rassemblant cinquante-deux écrits que les hérésiologues chrétiens antiques qualifiaient de gnostiques. Comme les couvertures de certains des écrits étaient formés de papyrus documentaires dont certains étaient datés, il a été possible de déterminer précisément après quelle date ces manuscrits ont été cachés. Les textes retrouvés dans cette amphore figuraient sur la liste d'un décret de l'évêque Athanase d'Alexandrie qui ordonnait leur destruction. On estime donc qu'ils ont été cachés là à la fin du ive siècle pour tenter de les sauver de la destruction après ce décret d'Athanase, confirmé par la suite par le Code théodosien (Théodose Ier).
C'est un recueil de « paroles secrètes » de Jésus dont on ne connaissait auparavant que quelques logia grâce à des fragments en grec datant du iie siècle notamment ceux retrouvés dans des fouilles à Oxyrhynque. Ces fragments sont considérés comme issu du probable original grec de la version complète en copte, retrouvé à Nag-Hammadi.
Le texte commence par : « Voici les paroles du secret, Jésus le Vivant les a dites, Didyme Jude Thomas les a transcrites. »
Le deuxième logion, réputé comme résumant la démarche gnostique et invitant à la recherche et au doute, se trouvait aussi dans l'Évangile des Hébreux (totalement perdu), d'après les citations qu'en donnent les Pères de l'Église comme par exemple Clément d'Alexandrie (IIe siècle)
La résurection : Origine du récit et historicité
La foi des chrétiens en la résurrection de Jésus consiste en l'affirmation suivante : Jésus de Nazareth est vraiment ressuscité d'entre les morts au troisième jour suivant sa mort sur la croix. Il s'agit d'un élément central de la foi et de la théologie chrétienne, qui est énoncé notamment dans le credo de Nicée.
Origine du récit et historicité
La Résurrection, Francesco Buoneri, 1619–20
La Résurrection ne relève pas de faits vérifiables mais exclusivement de l'ordre de la croyance. Elle ne relève donc pas de la science historique. S'il a existé des débats entre exégètes à partir de Hermann S. Reimarus au xviiie siècle, depuis Rudolf Bultmann, au début du xxe siècle, on distingue ce qui relève de la foi — qui considère la Résurrection comme un événement réel — et ce qui relève de l'histoire et de la critique historique3. Les historiens ne peuvent se prononcer sur cette question ni de manière négative ni positive mais peuvent constater que les disciples de Jésus croient que « Dieu l'a ressuscité ».
Les premiers chrétiens peuvent être définis comme ces disciples de Jésus qui, après la crucifixion, l'ont proclamé comme étant le Seigneur ressuscité. Les écrits de ces premières personnes placent la résurrection de Jésus au centre de leur foi. Les prêches et les lettres de Pierre dans les Actes des apôtres et les lettres de Paul mentionnent le fait que Jésus est mort, fut ressuscité par Dieu et que les apôtres et de nombreuses autres personnes, y compris des opposants, furent des témoins oculaires des apparitions de Jésus.
L'historien Geza Vermes considère que la Résurrection de Jésus constitue un concept à la fois fondamental et fascinant du christianisme. Il estime qu'entre deux positions extrêmes — d'une part la véracité du phénomène physique, de l'autre son refus le plus total — il existe six théories possibles pour expliquer les témoignages de la Résurrection, dont le vol du corps, la sortie du coma, des hallucinations, ou une résurrection dite spirituelle, c'est-à-dire docète.
La Résurrection du Christ selon le retable d'Issenheim, c. 1515
Le théologien E. P. Sanders considère qu'un complot pour promouvoir la croyance en la Résurrection aurait probablement conduit au développement d'une histoire plus cohérente et ne permettrait pas d'expliquer pourquoi certains auraient accepté de mourir pour ce qu'ils savaient être une tromperie. Les théologiens N. T. Wright ou Michael Licona estiment que la résurrection de Jésus est l'hypothèse la plus probable pour expliquer toutes les sources et les événements. Le théologien James D.G. Dunn pense que l'expérience de Paul aurait eu un caractère visionnaire et non physique, non matériel, tandis qu'il en irait différemment des écrits des Évangiles. Helmut Koester pense quant à lui que ces récits sont originellement des épiphanies qui ont été développées plus tard pour aboutir aux témoignages de la résurrection.
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9surrection_de_J%C3%A9sus
Un des documents les plus anciens sur Jésus en Inde après la crucifixion
LE BHAVISHYA PURANA
le Bhavishya Purana a été compilé par Sutta en l'année 3191 de l'ère Kautikia; ce qui correspond à l'an 115. On connaît donc sa date exacte.
On croit que Jésus est décédé à l'âge de 120 ans, ainsi ce récit a été compilé 5 ans avant sa mort.
A côté de la tradition orale des Disciples de Jésus en Afghanistan, ce récit écrit est peut-être le plus important des documents ayant enregistré la présence de Jésus
longtemps après la crucifixion car il a été écrit alors que Jésus, selon la théorie, était encore vivant. Ce passage est celui des versets 16 à 33 du 3ème khanda du Pratisarga Parvan.
Dans sa première époque en Inde, Jésus était connu comme ISSA (ou Isa). Après la crucifixion, au Cachemire, il était connu sous le nom de Yuz Asaf.
Une minorité musulmane apparue à la fin du XIXe siècle31 résidant dans les montagnes du Kashmir, les Ahmadis, voue à Jésus un culte tout comme aux saints de l'islam
autour d'un tombeau qu'elle dit être celui de Yuz Asaf qu'elle assimile à « Jésus le Rassembleur ». Le lieu de culte est situé à Srinagar.
Ce courant développe une christologie particulière selon laquelle Jésus est un prophète de Dieu qui aurait été déposé de la croix en état de coma et non mort et,
une fois soigné, serait venu finir sa vie au Kashmir à l'âge de 120 ans32. La doctrine de la survie de Jésus à la crucifixion est appelée l'« évanouissement ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Es%C3%A2
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Il semble bien que MARANATHA soit la transcription grecque d'une formule araméenne à l'origine et dont l'expression « Notre Seigneur, viens ! » reflète l'usage le plus courant dans les premières communautés chrétiennes. On pourrait conclure que la conservation de la formule araméenne dans le contexte grec, surtout de 1 Corinthiens, marque la continuité des traditions
issues de Palestine dans les communautés hellénistiques (grecques).
J'aurais certes aimé trouver la racine de l'expression dans un ou l'autre des dictionnaires et concordances hébraïques, mais on ne retrouve absolument rien. C'est une expression qui n'est vraiment utilisée qu'en contexte chrétien.
Cela confirme, en tout cas, l'utilisation restrictive chrétienne de l'expression qui ne semble jamais avoir été connue ou, du moins, utilisée dans le monde juif. Cela peut se comprendre si l'expression a toujours été assimilée au personnage de Jésus et à sa seconde venue !
J'ai déjà entendu, un jour, un rabbin affirmer : La seule différence entre vous, les chrétiens e nous les juifs, c'est le « re ». Nous, nous attendons que le Messie vienne et vous, vous attendez qu'il re-vienne !
http://meditationchretienne.ca/mediter/Ados/Maranatha.pdf
"It was, of course, a lie what you read about my religious convictions, a lie which is being systematically repeated. I do not believe in a personal God and I have never denied this but have expressed it clearly. If something is in me which can be called religious then it is the unbounded admiration for the structure of the world so far as our science can reveal it."
― Albert Einstein
Thomas l'Apôtre en Inde :
Thomas l'Apôtre ou saint Thomas est un des douze apôtres de Jésus.
Son nom figure dans les listes d'apôtres des trois évangiles synoptiques et du livre des Actes des Apôtres. L'évangile selon Jean lui donne une place particulière. Il doute de la résurrection de Jésus-Christ, ce qui fait de lui le symbole de l'incrédulité religieuse. Diverses traditions le présentent comme envoyé (apostolos) en Adiabène à Nisibe, puis dans le royaume indo-parthe du Taxila. Il aurait porté la “Bonne nouvelle” jusqu'en Inde du Sud où il est considéré comme le fondateur de l'Église. Arrivé en Inde en 52, il y serait mort, martyr, aux environs des années 70, sur la colline qui s'appelle aujourd'hui Mont Saint-Thomas, près de Mylapore. Son tombeau se trouve dans la crypte de la basilique Saint-Thomas de Chennai. L'apôtre Thomas est présent dans la plupart des textes chrétiens antiques, et deuxapocryphes lui sont attribués : l'évangile de Thomas et les Actes de Thomas.
Son nom, inconnu avant lui, signifie « jumeau » en araméen (Teʾoma), traduit en grec Didymos1. C'est pourquoi il est appelé Thomas le didyme dans l'évangile selon JeanNote 1, et Judas Thomas dans la tradition syriaque1 et les Pères de l'Église comme Eusèbe de Césarée2. L’Évangile attribué à Thomas le désigne sous le nom de Didyme Jude Thomas. Thomas ne semble pas être un nom avant le iie siècle, il est donc probable que le prénom Thomas vienne du personnage historique des débuts du christianisme.
Au Kérala
Un second voyage mène Thomas en Inde du Sud par bateau. Il arrive à Cranganore au Kerala à la fin de l’an 52, où l'araméen était parlé et où vivait une communauté juive. Il tente de l'évangéliser, mais aurait eu plus de succès auprès des autochtones, et baptise de nombreuses personnes de la haute caste et de la famille royale, qui forment alors le noyau de la première communauté chrétienne en Inde. De 52 à 63, il fonde au total sept Églises au Kérala ainsi qu'au Tamil Nadu et au Sri Lanka, alors appelé Taprobane.
Thomas est, selon la tradition, martyrisé dans les années 70, alors qu’il priait dans une grotte montagneuse à Mylapore, appelée aujourd'hui “Mont Saint-Thomas”, près de Madras. Il aurait été tué d'un coup de lance dans le dos. La basilique Saint-Thomas (Archidiocèse de Madras-Mylapore) fut construite là où, d'après une ancienne tradition, se trouve le tombeau de saint Thomas.
Jésus, « grand initié »
L'ésotérisme chrétien présente Jésus comme l'aboutissement spirituel d'une série de grands initiés. En 1889, l'ouvrage publié par Édouard Schuré sur ce thème eut un grand retentissement. Il situe l'initiation de Jésus chez les esséniens, qu'il considère comme les derniers descendants de confrérie conservant les traditions des prophètes d'Israel.
L'idée selon laquelle Jésus avait voyagé en Asie a d'abord été proposée par l’avocat et spiritualiste français Louis Jacolliot (1837-1890) à ce sujet dès 186920. Elle a été reprise en 1894 par le Russe Nicolas Notovich suite à ses voyages en Inde et au Ladakh.
La vision de l'anthroposophie:
Rompant avec une vision par trop orientaliste de la théosophie, le philosophe et occultiste Rudolf Steiner (1861-1925) ancien secrétaire général de la Société de théosophie allemande fonde en 1913 l'anthroposophie. Il avait développé dans un cycle de dix lectures publiques, faites à Karlsruhe entre le 4 et le 14 octobre 1911 une vision d'un Christ considéré comme « l'esprit guide de la terre ». Dans son œuvre ultérieure les Guides spirituels de l'homme et de l'humanité, il fera référence à deux enfants Jésus et parlera de sa vision occulte d'un Christ cosmique qui se serait incarné en l'un d'eux lors du baptême par Jean-Baptiste dans le Jourdain.
La vie inconnue du Christ.
"En 1887, Nicolas Notovich, un journaliste russe, se rendit à Ladakh, province tibétaine de l'Inde et séjourna à la lamaserie de Moulbek. Le prieur du monastère, homme érudit, lui montra un livre curieux, fort ancien, qu'il prétendit être l'histoire de la jeunesse de Jésus, nommé Issa dans le texte. Le journaliste s'intéressa vivement au vieux livre tibétain et, avec l'aide d'un interprète du monastère Himis, le fit traduire en français. A son retour en Europe, Notovich publia l'ouvrage à Paris, puis à Londres, sous le titre : La vie inconnue du Christ.
Notovich indiqua au sujet de Jésus : "Alors il quitta le Népal et les montagnes himalayennes, descendit la vallée du Radjpoutana et continua vers l'ouest, prêchant à divers peuples la suprême perfection de l'homme."
{Livre, Shambhala, oasis de lumière, Andrew Tomas, Ed. Robert Laffont}
“It is not certain what route Jesus took on his journey to the East. Here [Above] is one possible itinerary via ancient roads and trade routes,
reconstructed from Notovich, Abhedananda, and Roerich texts and legends: Jesus departed Jerusalem (follow the yellow line), took the Silk Road to Bactra,
headed south to Kabul, crossed the Punjab and proceeded to a Jain area on the Kathiawar peninsula where Jain temples were later built bear the town of Palitana.
He crossed India to Juggernaut (Puri), made trips to Rajariha (Rajgir), Benares, and other holy cities and, fleeing his enemies went
to Kapilavatsu–birthplace of Gautama Buddha. Jesus took a trail just west of Mt. Everest to Lhasa (where the palace of the Dalai Lama was built
in the 17th century). On the return trip (follow the violet line), he took the caravan route to Leh, went south to the state of Rajputana and the north to Kabul.
He proceeded on the southern trade route through Persia where Zoroastrian priests abandoned him to wild beasts.
Jesus survived and arrived unharmed in Jerusalem.” (*Map and text from The Lost Years of Jesus).
https://tibettalk.wordpress.com/2007/09/01/the-lost-years-of-jesus-in-tibet/
Tombeau de JESUS au Cachemire
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